Mauritanie
Selon un site d’information local qui cite une de ses sources, le référendum constitutionnel prévu pour le 5 août en Mauritanie, pourrait se tenir sans observateurs nationaux, encore moins internationaux.
L’opposition a déclaré vouloir boycotter le scrutin tout en accusant le pouvoir d’organiser une ‘‘fraude massive’‘.
À en croire le site Alakhbar, ordre a été donné à la Commission Électorale Nationale Indépendante de ‘‘ne pas accepter la supervision du vote par les organisations de la Société civile’‘.
Pour sa part, l’Union européenne (U.E) a refusé d’envoyer des observateurs pour cette élection. L’organisation la juge anticonstitutionnelle.
Au niveau national, le texte avait été réfusé par le Sénat mauritanien. Ainsi, le président Ould Abdel Aziz.a utilisé un article de la Constitution pour aboutir au référendum, sans passer par le Parlement.
À Genève, le Bureau des droits de l’homme de l’ONU s’est dit “préoccupé par les troubles qui précèdent le référendum (…), en particulier l’apparente suppression de certaines voix dissidentes et l’utilisation rapportée d’une force excessive par les autorités contre les dirigeants qui protestent contre le referendum”.
L’opposition radicale, regroupée au sein d’une alliance, a dénoncé une “mascarade sans objet et dont les desseins cachés sont évidents”, en référence aux intentions qu’elle prête à M. Ould Abdel Aziz.
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